05 Jun

Mark Daumail: succeeding again

Publié par Antoine Champion

Et si l’on quittait pendant quelques minutes la Belgique, déjà mise à l’honneur plusieurs fois cette année, pour rendre visite à nos voisins français ? En effet, Mark Daumail (ex-Cocoon) vient de sortir son premier album solo intitulé « Speed of light ». Chronique !

Exit la période folk-mélancolique du duo français que Daumail formait avec Morgane Imbeaud ! Pour cette première réalisation, le chanteur mise sur dix pistes aux influences aussi éclectiques que « catchys » ! On entre directement dans un univers pop enjoué avec le titre « Monsters », également premier single de l’album. Pas de doute, ce refrain risque de vous poursuivre pendant des heures mais rassurez-vous, il n’a rien de dérangeant. Ce titre n’est également pas sans rappeler l’univers du duo français de Cats on trees.

Ne vous méprenez cependant pas, la ligne de conduite ne sera pas uniquement pop car dès « Viper », on passe à un style aux allures hip-hop tout comme sur « Carousels » ou encore « Remember », dernière plage de l’opus. L’humour est aussi de la partie sur la plage « Tom Cruise » où l’artiste se demande ce qu’il en serait s’il était… Tom Cruise ou encore président ? Original ! La bonne humeur se transmet également sur la chanson « Coconut » avec ses sonorités funky apportées par les claviers.

Vocalement, Daumail possède ce timbre chaleureux que beaucoup avaient découvert en 2006 et qui depuis a gagné en maturité. Tantôt mystérieux, tantôt enjoué, l’exercice des styles semble aisé pour le jeune chanteur qui a vraisemblablement trouvé ses aises lors de l’enregistrement de cet album loin de ce qu’on a déjà pu découvrir.

Au niveau musical, on sent une touche électronique qui s’impose facilement avec une légèreté joliment travaillée. Jamais compliquées mais pas simplistes pour autant, les mélodies sont intelligemment composées pour vous rester en tête pendant de longs moments.

Mark Daumail sort donc avec « Speed of light » un album ensoleillé qui sent bon l’été avant l’heure. On est vitre pris au piège et on ne souhaiterait pas s’en échapper. Les pistes s’enchaînent et le tout file… à la vitesse de la lumière. La page Cocoon semble bel et bien terminée pour faire place à un monde qui est le sien et qu’il semble affectionner particulièrement.

Note : 8/10