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13 Aug

White Lies: big talent!

Publié par Antoine Champion

Les vacances d’été arrivent tout doucement à leur fin mais les sorties musicales quant à elles pointent à nouveau le bout de leur nez ! Ouverture de cette nouvelle saison avec les Anglais du groupe White Lies et leur troisième album : « Big TV ». Chronique !

L’album s’ouvre sur le titre éponyme et, directement, Harry McVeigh nous sort cette voix sombre semblant venir des profondeurs avant l’entrée en scène du reste du trio. Cette voix est remplie de mystère, laissant perplexe l’auditeur car même avec une mélodie un peu agressive, impossible de déceler une émotion plus qu’une autre dans cette voix. Cette chanson est une excellente mise en bouche avant de passer à « There goes our love again ». Certes les titres ne sont pas des plus joyeux et ne font pas apparaître des petits chatons partout mais on se surprend rapidement à tapoter son bureau ou à balancer légèrement la tête sur certains passages et vous verrez que vous retiendrez vite le passage « I didn’t go far » qui, comme un message subliminal, vous martèle l’esprit. A noter que les claviers viennent donner un son encore plus résonnant, plus grand encore à cette ambiance qui, sans eux, aurait pu sembler fort pesante.

49 secondes d’instrumental intitulées « Space I » créent une jolie petite transition vers « First time caller ». Une intro presque orchestrale avec les cordes qui renforcent la guitare électrique et la batterie de Jack Lawrence-Brown ce qui continuera à être le cas tout le long de ce superbe morceau qui dégage une atmosphère un peu moins retenue, presque joyeuse (j’insiste sur le presque) avant une première montée assez timide de la guitare et la première véritable apparition des chœurs. Ce morceau rassemble tous les ingrédients d’un morceau réussi.

« Mother tongue » arrive avec son style plus punchy et une véritable entrée en jeu du trio au complet ! Tant au niveau de la basse de Charles Cave ou de la batterie ou encore du chant et de la guitare, ce morceau invite à bouger et à chanter avec le groupe au complet. On imagine rapidement une superbe mise en scène sur ce titre.

« Getting even » a, pour sa part, une sonorité un peu plus électronique sur une grande majorité de sa durée. Pendant qu’Harry semble désespéré et tente de reconquérir celle qu’il aime, une place conséquente est accordée à l’instrumental qui prend parfois le dessus. Morceau sympathique mais sans grande étincelle.

Dès le début de « Change » et de ses notes pianotesques (puristes de la langue française passez votre chemin), on comprend que l’on retourne à un registre plus grave, ou plutôt plus triste lorsque cette voix si noire chante à sa bien-aimée « I’ve never been too good a change… ». Pour cette piste, un seul conseil : fermez les yeux et laissez-vous emporter… Frissons garantis.

« Be your man » vous réveillera dès ses premières notes, c’est certain ! Avec un rythme un brin plus effréné et un refrain relativement qui vous restera collé dans la tête pendant quelques heures, il n’y a pas à dire, nos trois rockeurs savent alterner les styles ou plutôt les ambiances même si c’est parfois un peu trop brutalement qu’ils agissent.

« Space II » arrive presque en tant qu’entracte avant le (déjà) dixième morceau : « Tricky to love ». Avec son côté spatial ou abyssal, comme vous préférez, cette chanson est sans doute la plus mystérieuse, énigmatique de cette album et nous titiller les méninges ne peut pas nous faire de tort non plus ! Il en sera de même avec « Heaven wait » et la dominance du synthé qui fait planer et cette voix venue d’ailleurs.

En guise de conclusion, les trois gaillards nous servent "Goldmine", un morceau clairement rock avec, à nouveau, la recette idéale pour un morceau réussi !

Les White Lies nous reviennent donc avec un troisième album intriguant mais assez simple en même temps ce qui pourrait le rendre complexe (vous me suivez ?). Le trio indie manie presque parfaitement son style sans avoir peur de manipuler les atmosphères en étant parfois à la limite de la chute mais en se rattrapant comme il se doit. Dans la lignée d’un certain groupe nommé Editors, ce jeune groupe d’outre-Manche a un bel avenir qui l’attend dans un style bien à eux et bien défini.

White Lies: big talent!
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